A MON SENS

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LYVANNE ET CAPUCINE

550 ROUTE DE LA MARRE

71470 MONTPONT EN BRESSE

 

 

 


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Du champ à la distillerie

1. Préparer le terrain

Ce que nous appelons dans le jargon agricole « la casse de prairie » n’est pas une mince affaire. Une fois le sol « travaillé », nous pratiquons la culture en planches surélevées. Cela nous permet de gérer les éventuels excès d’eau et de passer avec un outil tracté sur les planches. Pour réaliser ces « buttes » nous avons autoconstruit un outil dont les plans ont été conçus par une coopérative d’autoconstruction : l’atelier paysan.

2. Semer

Directement en terre pour certaines plantes ou en plaques pour d’autres, le semis est une étape délicate car la graine doit recevoir les conditions météorologiques nécessaires à son développement. Il faut aussi faire attention aux rongeurs qui rafollent des graines et aux limaces qui se régalent des jeunes pousses.

3. Planter

Certaines plantes sont dites « pérennes » et nous les laissons ainsi plusieurs années au même endroit. C’est le cas des lavandes, romarins et thyms par exemple. D’autres sont dites « annuelles » et nécessitent semis et plantation à nouveau chaque année.

4. Désherber

En agriculture biologique nous n’utilisons aucun traitement chimique pour gérer l’enherbement. Pour désherber nous utilisons des méthodes mécaniques et manuelles. Nous privilégions un désherbage sélectif car bien qu’elles soient vues comme des « mauvaises herbes », il existe des alliés parmi les adventices. Entre toutes les tâches agricoles, c’est le désherbage qui nous demande le plus de temps et d’efforts.

5. Surveiller

La gestion du vivant nécessite d’être bon observateur afin d’éviter la propagation d’éventuelles maladies, de détecter des ravageurs potentiels, de constater le stade de récolte optimal. Notre quotidien réside donc aussi dans la surveillance et la protection des cultures ainsi que dans la recherche de solutions quand des problématiques agricoles se posent.

6. Récolter

Le moment de récolte est un élément majeur dans la concentration en huiles essentielles de la plante et donc a toute son importance lorsque l’on souhaite en extraire les huiles essentielles et hydrolats. Nous apprenons donc à détecter le stade idéal de récolte et nous cueillons aux alentours de 12h, heure où la plante s’exalte au soleil. A la main, à la faucille ou à l’aide d’une petite mécanisation, nous récoltons la quantité de plantes correspondant à « une passe » de distillation, car le passage dans l’alambic est immédiat.

– DISTILLER –

1. Installer le matériel

Jusque là, nous distillons dans un alambic en cuivre où le feu se fait en dessous de la cuve. Les plantes sont distillées tout de suite après récolte afin de préserver la qualité aromatique. La cuve est remplit d’eau et le panier de plantes tassées. A titre indicatif, dans notre alambic en cuivre nous pouvons mettre 50kg de plantes au maximum. Le chapiteau posé et relié au refroidisseur, la distillation peut commencer.

2. Mettre en chauffe

La mise en chauffe consiste à faire un feu sous l’alambic pour faire bouillir l’eau contenu dans la cuve et créer ainsi de la vapeur d’eau qui traversera les plantes tassées dans le panier. La distillation se faisant majoritairement en été, la mise en chauffe de l’alambic se fait en extérieur avec un feu de bois. Cette méthode nous permet d’utiliser le matériau économique et écologique qu’est le bois. Suivant la quantité d’eau dans la cuve, le bois utilisé et les paramètres météorologiques, la mise en chauffe peut durer entre 1h et 1h30.

3. S’émerveiller

Le moment magique tant attendu : les premières gouttes qui commencent à couler. De l’alambic coule doucement un mélange d’hydrolat et d’huiles essentielles. C’est là que notre sens olfactif s’émerveille. Afin de vous garantir des huiles essentielles et hydrolats concentrés et aromatiques, nous optons pour une distillation qualitative plutôt que quantitative : 1 kg de plantes est utilisé pour 1 litre d’eau distillée. Ainsi, quand nous distillons 50kg de Menthe poivrée, nous arrêtons la distillation au 50ème litre d’hydrolat (soit 3h à 5h après que les premières gouttes aient coulées). Suivant la plante, nous obtenons entre 0 et 300ml d’huile essentielle par passe de 50kg.

4. Surveiller

La distillation au feu de bois nécessite une surveillance continue du feu afin que la température soit stable dans l’alambic. Le serpentin dans lequel circule la vapeur d’eau est plongé dans un cuve appelé « refroidisseur ». Cette cuve remplit d’eau froide nécessite également surveillance afin que la température de l’eau reste suffisamment fraiche. C’est cette différence de température entre le refroidisseur et le serpentin qui permettra à la vapeur de se condenser en gouttes qui couleront à la sortie de l’alambic. 

1. Séparer et filtrer

À la sortie de l’alambic nous obtenons un mélange d’eau et d’huile. L’eau est appelé « hydrolat » ou « eau florale » et l’huile « huile essentielle ». Ces deux liquides n’ayant pas la même densité, leur séparation se fait par décantation. Grâce à un robinet prévu sur l’essencier nous récupérons l’huile essentielle d’un côté et l’hydrolat de l’autre. Avant d’être conditionné, les hydrolats sont filtrés afin d’enlever toute impureté. Aucun conservateur n’est ajouté, nos hydrolats sont suffisament concentrés pour se conserver naturellement.

2. Flaconner et étiquetter

Le conditionnement se fait à la main et chaque geste précis permet la transmission au consommateur d’un produit pur et naturel. Nous avons fait le choix du verre ambré pour que vous puissiez conserver au mieux nos huiles essentielles et hydrolats. Pour votre sécurité et une facilité d’utilisation, nos huiles essentielles sont conditionnées dans des flacons avec compte goutte intégré et sécurité enfant.